bioéthique que de préparer la célébration
d’un mariage, ou d’apporter de la nourriture aux personnes dans le besoin. Ces trois missions vont ensemble, et permettent un véritable accompagnement de la société en profondeur.
Le monde actuel est en profonde mutation. L’Eglise en a totalement conscience, et les paroles de notre Pape le montrent fort bien.
Cette période de mutation est passionnante, mais aussi difficile à vivre dans le quotidien de chacun, et les baptisés, les chrétiens engagés, et même les prêtres, ne font pas exception à
cette règle. Le baptême ne nous place pas en dehors de l’espace-temps.
Dans ces temps agités, il convient donc d’apporter un certain nombre de règles, qui sont basées sur
l’expérience humaine dont bénéficie l’Eglise d’aujourd’hui.
Dans ce cadre, il ne faut surtout pas oublier que les repères que propose l’Eglise sont d’ordre mondial, et qu’ils touchent aussi bien une société européenne consumériste et vieillissante, qu’une société asiatique communautariste et en surnombre. Ces repères que propose l’Eglise sont pour toute l’humanité, et pas seulement pour une frange de la population mondiale (surtout si cette frange se désintéresse de plus en plus des questions religieuses…).
Il y a plus de 50 ans, les textes du concile Vatican II disaient déjà ceci : c’est aux baptisés qu’il revient, d’une manière particulière, d’éclairer et d’orienter toutes les réalités temporelles (LG 31). Et la doctrine sociale de l’Eglise rajoute ensuite : toutes les réalités humaines séculières, personnelles et sociales, les milieux et les situations historiques, les structures et les institutions, sont le lieu spécifique de la vie et de l’action des chrétiens laïcs (DSE 543). (Histoire de bien préciser que ce n’est pas juste une affaire de curés…)
Pour finir, nous pouvons aller plus loin : sans les repères que propose l’Eglise